À 158 km/h en Bentley, avec une petite fille non attachée sur ses genoux : un excès de vitesse qui choque en plein cœur de la Journée des droits de l’enfant
Credit Photo - Facebook gendarmerie des Yvelines
par Jéthro Tissot

À 158 km/h en Bentley, avec une petite fille non attachée sur ses genoux : un excès de vitesse qui choque en plein cœur de la Journée des droits de l’enfant

L’automobile, passion pour beaucoup, responsabilité pour tous. Qu’on soit au volant d’une citadine ou d’une Bentley, aucune performance ne vaut le prix d’une vie. Encore moins celle d’un enfant.

Dimanche 1er juin 2025, alors que le monde soulignait la Journée internationale des droits de l’enfance, un homme au volant d’une Bentley fonçait à 158 km/h sur une route départementale des Yvelines, avec une petite fille de six ans non attachée, installée sur les genoux du passager. Une scène surréaliste, d’une inconscience rare, à bord d’un véhicule d’exception.

Le cadre : la D928, une départementale limitée à 80 km/h d'après Actu.fr. Le conducteur, un homme d’une cinquantaine d’années, a été contrôlé à près du double de la vitesse autorisée. L’élégance racée de sa Bentley n’a pas suffi à masquer la gravité de l’infraction, ni surtout à excuser une négligence aux conséquences potentiellement tragiques.

Mais ce n’est pas tant la vitesse qui scandalise, bien qu’un excès de 70 km/h constitue déjà un délit, que l’image insoutenable révélée par les forces de l’ordre : une enfant de six ans, non attachée, exposée au pire, sans aucune protection, à bord d’un bolide capable d’abattre le 0 à 100 km/h en quelques secondes.

Une voiture d’exception… mal conduite

La Bentley, symbole de luxe et de performance, devient ici l’illustration glaçante d’une irresponsabilité criante. Pensée pour offrir confort, puissance et prestige, elle a été détournée de son image pour devenir, le temps d’un après-midi, un vecteur de mise en danger.

La voiture a été immédiatement saisie par les autorités. Le conducteur, interpellé sans résistance selon la source, s’est vu suspendre son permis de conduire sur-le-champ. Une procédure pour mise en danger de la vie d’autrui a été ouverte.

Une enfant de six ans au cœur du drame évité

Ce qui choque, au-delà de la vitesse et de la voiture, c’est le sort de cette petite fille, réduite à une simple passagère sur les genoux d’un adulte. Non attachée. En danger. Ce 1er juin, journée symbolique consacrée aux droits de l’enfant, c’est une fillette qui aurait pu perdre la vie dans un accident qui n’a pas eu lieu… mais qui aurait pu.

Alors que la sécurité des enfants en voiture est l’un des piliers de la prévention routière, cette scène rappelle cruellement qu’une ceinture de sécurité, un siège adapté, ne sont pas des détails : ce sont des vies sauvées.

En France, un excès de vitesse supérieur à 50 km/h entraîne une amende de 1 500 €, un retrait de 6 points, une suspension de permis pouvant aller jusqu’à 3 ans, voire la confiscation du véhicule. Mais aucun barème ne répare l’irréparable.

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Pour résumer

Le 1er juin 2025, Journée internationale des droits de l’enfance, un homme d’une cinquantaine d’années a été arrêté dans les Yvelines pour avoir roulé à 158 km/h sur une route limitée à 80, au volant d’une Bentley. À bord, une fillette de six ans, non attachée, était assise sur les genoux du passager. L’irresponsabilité du conducteur, au volant d’un véhicule de luxe, a choqué les forces de l’ordre. La voiture a été saisie et le permis suspendu. Une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui a été ouverte. Cet incident rappelle l’importance de la sécurité des enfants en voiture.

Jéthro Tissot
Rédacteur
Jéthro Tissot

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