Voitures radars privées : 5 nouveaux départements sous surveillance depuis le 1er juillet !
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par Jules Sessiwede

Voitures radars privées : 5 nouveaux départements sous surveillance depuis le 1er juillet !

Depuis le 1er juillet 2025, cinq nouveaux départements français accueillent les voitures radars privées, un dispositif visant à renforcer le contrôle de la vitesse sur les routes. Cette extension porte désormais à plus de soixante le nombre de zones surveillées par ces véhicules discrets, confiés à des opérateurs privés.

Les voitures radars privées, pilotées par des conducteurs employés par des entreprises externes, ont pour mission d’assurer une surveillance continue des excès de vitesse. Après une première phase lancée en juin dans quatre départements (Ardèche, Ariège, Bouches-du-Rhône et Cantal) le dispositif s’étend depuis début juillet à l’Ain, aux Alpes-de-Haute-Provence, à la Haute-Loire, aux Pyrénées-Orientales et au Tarn-et-Garonne. Cette progression s’inscrit dans la volonté de l’État de multiplier les moyens pour réduire les infractions au Code de la Route.

Des véhicules indétectables pour une efficacité renforcée

La particularité de ces voitures radars réside dans leur discrétion : elles ressemblent à des voitures banalisées classiques, ce qui rend leur détection quasiment impossible pour les automobilistes. Équipées de technologies de pointe, elles enregistrent automatiquement les excès de vitesse et transmettent les infractions. Ces véhicules circulent sur des itinéraires prédéfinis, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où la densité de contrôles s’intensifie.

Une vigilance accrue malgré une marge technique

L’État assure que ces radars n’augmentent pas la fréquence globale des contrôles, mais qu’ils permettent de délester les forces de l’ordre, libérant ainsi des effectifs pour d’autres missions. Cependant, ils ne sont pas exemptés de critiques. Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un effet « piège » de ces dispositifs, en raison de leur invisibilité et de la rigueur des sanctions. À noter que la loi prévoit une marge technique : pour des vitesses allant jusqu'à 100 km/h, la tolérance est fixée à 5 km/h, et au-delà, à 5 % de la vitesse relevée.

Une présence encore limitée en Île-de-France et en Corse

À ce jour, seules la Corse et l’Île-de-France sont encore exemptes de voitures radars privées. Toutefois, le déploiement pourrait s’étendre prochainement à ces territoires. En parallèle, les radars fixes et les tronçons de contrôle restent actifs sur l’ensemble du territoire national, invitant les conducteurs à maintenir une vigilance constante. Face à la recrudescence des accidents liés à la vitesse, l’État mise clairement sur cette technologie pour améliorer la sécurité routière.

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Pour résumer

Depuis le 1er juillet, cinq départements supplémentaires sont équipés de voitures radars privées, portant à plus de 60 zones surveillées. Discrètes et efficaces, ces voitures pilotées par des entreprises privées renforcent le contrôle de la vitesse tout en libérant les forces de l’ordre pour d’autres missions.

Jules Sessiwede
Rédacteur
Jules Sessiwede

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